Avoir une crise de hoquet peut s’avérer plutôt désagréable et gênant. Surtout quand on ne sait pas l’arrêter. Pour cela, il existe heureusement des astuces efficaces, mais connaître les causes du hoquet peut également aider. Suivez le guide.
Comment se déclenche le hoquet ?
Le hoquet est une stimulation du nerf phrénique, qui mène à une contraction non volontaire des muscles respiratoires, principalement du diaphragme. (Nous ne parlerons ici que du hoquet bénin, et non du hoquet persistant. Ce dernier peut durer 48 heures ou plus : il faut impérativement consulter dans ce cas).
Cette réaction bénigne de l’organisme peut avoir de multiples causes, souvent de nature digestive :
- L’estomac qui se remplit d’air : en général suite à un repas copieux ou du liquide absorbé trop vite
- Un repas trop chaud ou trop froid provoquant un brusque changement de température dans le corps
- L’alcool ou les boissons gazeuses
- L’aérophagie (quand on avale de l’air en s’alimentant)
- Le tabagisme (qui irrite le diaphragme)
- Une grossesse
- Un stress
Stopper une crise de hoquet
La respiration suspendue
Pour faire passer le hoquet, une des méthodes les plus efficaces reste de contrôler sa respiration. Pour pratiquer la respiration suspendue, on commence par se vider les poumons en expirant le plus possible par la bouche. Il faut vider tout son air. Puis on inspire bien profondément et lentement, par le nez. Une fois les poumons pleins à nouveau, on bloque sa respiration en comptant jusqu’à 5. Ensuite, on recrache son air tout doucement en soufflant sur son doigt. Cela aide à sentir le filet d’air, qui doit être le plus fin possible. Un peu comme si on soufflait devant une bougie sans faire bouger la flamme. Les poumons bien vides, on reprend une grande inspiration et cette fois on imagine qu’on souffle bien fort les bougies d’un gâteau d’anniversaire. Et voilà !
Le détournement d’attention
Détourner son attention est également un bon moyen de retrouver son état normal. Vous pouvez le faire à quelqu’un qui a le hoquet, plus difficilement sur vous-même, mais cela se tente. Faire peur n’est pas toujours la meilleure méthode, de plus elle est désagréable. En revanche, vous pouvez dire à la personne d’enfiler son pull à l’envers, puis de le retirer et de le remettre à l’endroit, puis de le remettre à l’envers cette fois retourné puis de le remettre normalement. La concentration sur ces actions devrait faire passer le hoquet. Testez aussi sur vous-même, en vous concentrant bien sur chaque action, dans l’ordre.
La stimulation du palais
Enfin, stimuler le palais et la luette permet de stopper une crise de façon physiologique. Pour cela il existe différentes techniques :
- Le fameux verre d’eau, à boire la tête baissée
- Se gargariser avec de l’eau bien fraiche
- Prendre un peu d’eau dans la bouche, se boucher les oreilles puis avaler doucement par toutes petites gorgées
- Sucer de la glace
- Laisser fondre un sucre contre son palais
- Respirer du poivre pour éternuer !
- Manger un biscuit sec
- Tirer sur sa langue