Omnivore, la carpe Koï est facile à élever. Son régime alimentaire ne pose aucun problème. Outre les larves, ce poisson mange également des petits crustacés, des débris végétaux, des escargots, des algues, etc. Ces derniers figurent parmi les nourritures qu’elle mange dans la nature. Cependant, quand on est éleveur professionnel de Koï, on fait très attention aux nourritures qu’on donne aux poissons. L’objectif étant qu’elles restent en bonne santé et qu’elles aient de belles couleurs. Pour cela, des aliments spéciaux pour carpes Koï ont été développés. Ces derniers varient selon les saisons et sont adaptés aux besoins nutritionnels des poissons. Dans cet article, on va essayer de savoir de quoi est composée la nourriture pour carpe Koï.
Quelle est la composition des nourritures pour carpe Koï ?
Pour garder la carpe Koï en bonne santé, il est important de connaître ses besoins nutritionnels. La première chose à faire est donc de bien lire l’étiquette de leurs nourritures. En général, cette dernière indique le taux de protéines (30 à 35%), responsables du développement musculaire de la carpe (ex : farine de crevettes – farine de soja…). Ensuite, il y a les lipides ou les matières grasses qui ne doivent pas dépasser 5%. Après, on a les glucides (sucres ou carbohydrates). Selon les professionnels de l’élevage de koï, les poissons ont du mal à assimiler ces derniers. Cela peut surprendre plus d’un, mais les fabricants d’aliments pour carpe koï ajoute également de l’humidité dans les aliments. L’objectif étant d’éviter que la nourriture soit conservée très longtemps. On trouve également dans la nourriture pour koi de haute qualité des cendres brutes qui ne doivent pas dépasser 10%, des minéraux, des vitamines, des oligo-éléments, des pigments naturels, etc. Parmi ces derniers, ce sont les vitamines qui sont stockées par les poissons. Quand on élève des carpes koï, il faut veiller à ce que les nourritures soient fraiches et qu’elles contiennent des vitamines non oxydées.
Par quoi faut-il compléter l’alimentation des koï ?
Pour que les poissons puissent résister aux maladies et aux parasites, il faut compléter leur alimentation par des sources de nourritures naturelles. En effet, les acides aminés dont les koï ont besoin ne se trouvent toujours pas dans en quantité, ou même en qualité dans les aliments industriels. Parmi les compléments, on peut citer en guise d’exemple la spiruline. Toutefois, il ne faut pas en donner trop aux poissons pour éviter l’Hikkui, une maladie cutanée bénigne. Les végétaux comme les quartiers d’orange, les épinards ou salades pochés sont également très bénéfiques pour la santé du koï. Après, il y a aussi les nourritures vivantes comme les larves d’insectes ou de chironomes, les vers de terre – les nourritures congelées comme les vers de vase, les crevettes roses cuites – les nourritures sèches comme les gammares, les chrysalides de vers à soie – les aliments utilisés à la maison comme les pulpes d’ail, les boulettes… Et bien évidemment, il ne faut pas oublier l’huile de poisson, les complexes vitaminés pour aquaculture, etc.